Le climat change, c’est une vérité scientifique. Plus vite que jamais auparavant ? Pas sûr. La théorie de l’évolution a pris son temps, mais les catastrophes naturelles, implacables, ont provoqué des changements beaucoup plus radicaux. Des impacts aussi remarquables que la disparition des dinosaures, par exemple. Encore plus rapide que le changement climatique dont nous sommes à l’origine depuis près de deux siècles maintenant.
Nous serons donc les nouveaux dinosaures, ces victimes de la nature. A une différence près : nous serons certes des victimes, mais nous serons également les coupables. Tout cela pour dire que la rapidité du changement en cours ne va pas faire disparaitre le monde. Nous, nous allons disparaitre, en tout cas sous notre forme actuelle. Mais il se pourrait bien que notre bonne vieille Terre ait encore envie de recommencer. Recommencer en espérant un mieux par rapport aux expériences passées. Un roman de science-fiction ? Possible. Ce qui est sûr, c’est que nous ne maitrisons pas la chose. Dieu a depuis toujours réussi à faire d’un mal un bien. La légende de l’arche de Noé en est un témoignage, si ce n’est un signe. Les traditions humaines ont de tout temps fait une place énorme aux souvenirs, à la mémoire orale ou écrite, à la transmission. Si Noé n’a pas existé, il est fort probable que sa légende soit la mémoire d’événements passés.
Ne pleurons donc pas face à la disparition d’espèces, à l’appauvrissement de la biodiversité. Ce sont des éléments nécessaires à notre survie, certes, mais qu’à la nôtre. Toutes ces espèces sont arrivées un jour à la suite d’une création qui est partie de zéro. Nous ne serons jamais en mesure de tout casser jusqu’à ne rien laisser. Progressons donc humblement, en prenant bien garde aux fruits que nous aurons portés : cela en revanche nous sera compté.
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