Pléthore de candidats se présente à chaque enregistrement de ces jeux télévisés. C’est normal, humain dirais-je. L’appât du gain, l’esprit de compétition, le vedettariat, autant de raisons de participer. Ce qui est moins normal, c’est la proportion de membre de couples dits homosexuels. Normal dans le sens statistique / probabilité du terme : loi normale ou loi de Gauss[1]. Une autre définition, peut-être plus abordable de la normalité : ce qui ne surprend, ne dérange ni n’attire la curiosité car moyen[2]. Il est vrai que notre temps est à l’abolition des discriminations. Mais à tel point que nous sommes tombés dans l’autre extrême, à savoir la discrimination positive quasi permanente.
Applaudissons certes à ce « favoritisme », mais en gardant toutefois un esprit critique. Ces minorités-là ne réclament-elles pas de faire partie d’une certaine norme ? Le mariage pour tous en est un flagrant exemple. Les homos ont réclamé la même chose que tout le monde pour eux-mêmes. Alors que « la même chose » était déjà un échec pour presque un couple sur deux[3], ils ont voulu « la même ». Ne me répondez pas que ces couples ont fait mieux, ces mêmes statistiques disent le contraire. Nous, pauvres créatures lambda, aurions espéré un renouveau, une recette miracle, applicable seulement dans un petit groupe à cause de la force d’inertie d’une majorité. Eh bien non, il nous faudra re plancher sur nos copies …
Nous sommes, homo, hétéro et autres, à la croisée des chemins. À force de favoritisme, le mouvement va s’essouffler jusqu’à réclamer l’anonymat. C’est à ce moment-là que nous pourrons faire les comptes de nos « adeptes », car l’effet de mode, aujourd’hui incontestable, aura disparu.
[1] Wikipedia : répartion normale
[2] Wikipedia : normalité
[3] OFS Mariages, partenariats et divorces (2018 : 40.2%)
Aucun commentaire